80 experts de gouvernements, d’organisations internationales, de banques de développement et de fondations, sont réunis du 9 au 11 mai pour ce rendez-vous incontournable de la finance inclusive.
Les messages de S.A.R. la Grande-Duchesse
Dans son discours d’ouverture, S.A.R. la Grande-Duchesse a rappelé l’"attachement profond" qu’elle porte à l’objectif d’accès universel aux services financiers de base aux plus pauvres. "Chacun devrait avoir un accès à des services financiers de base. Or, près de la moitié de la population mondiale n’y a pas droit" a-t-elle déclaré, évoquant les 2 milliards d’adultes dans le monde qui ne sont pas "bancarisés".
« L’arrivée de nouveaux acteurs, comme les opérateurs de téléphonie et les services bancaires par téléphones mobiles, ouvre de nouvelles perspectives à des populations les plus pauvres et lève des obstacles qui étaient jusqu’à présent insurmontables », s’est félicitée S.A.R. la Grande-Duchesse.
Elle a également appelé l’audience à réfléchir et surtout à agir sur la question de l’accès aux crédits et à la microfinance aux milliers de réfugiés et demandeurs d’asile ayant fui les zones de combat pour se réfugier en Europe.
"Nous disposons des outils pour combattre l’exclusion financière. Nous en avons la volonté. Aussi, ne détournons pas les yeux de nos objectifs jusqu’à ce que la tâche soit accomplie", a déclaré la S.A.R. la Grande Duchesse.
Qu’est-ce que le CGAP?
Le CGAP, avec l’aide de partenaires tels que le Luxembourg, cherche à étendre l’accessibilité des outils financiers pour aider les personnes à améliorer leurs vies et de les sortir de la pauvreté.
Parmi les objectifs qu’elles se sont fixées en 2015 pour éliminer la pauvreté sous toutes ses formes dans le monde à l’horizon de 2030, les Nations Unies se sont engagées à faire en sorte que tous les hommes et les femmes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables, aient les mêmes droits aux ressources économiques et qu’ils aient accès notamment à des services financiers adéquats.
Le CGAP, crée en 1995 à partir d’un groupe de travail de la Banque Mondiale, est devenu un centre de recherche et de conseil de référence mondiale dans le domaine de la microfinance et de la finance inclusive.
Le Luxembourg est l’un des principaux bailleurs du CGAP depuis sa création en 1995. La contribution luxembourgeoise a toujours été financée conjointement par le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes et le Ministère des Finances.