Très sensible à cette cause, c'est à son initiative que la Grande-Duchesse a saisi cette occasion pour annoncer la tenue au Luxembourg, en mars 2019, d’une conférence internationale sur les violences sexuelles dans les environnements fragiles.
L’exposition de Genève est le résultat d’un travail de réflexion engagé par une vingtaine de femmes provenant de 15 pays différents et ayant été victimes de violences sexuelles. Ces survivantes se sont rencontrées pour la première fois en Suisse pour initier un mouvement unique de mobilisation globale de victimes afin d’œuvrer durablement à la prévention et à la lutte contre les viols commis pendant les conflits armés.
Cette initiative constitue le premier fondement d’une plateforme internationale de partage et de communication pour développer des solutions concrètes afin de mettre fin aux viols utilisés comme armes de guerre ou de répression.
Le projet de conférence internationale sur les violences sexuelles dans les environnements fragiles va s’appuyer notamment sur les travaux de la Fondation Mukwege. « Des solutions de réparation et d’accompagnement des victimes ne seront viables que si nous associons étroitement à leur élaboration les premières concernées », a souligné la Grande-Duchesse.
Déplorant l’ampleur et la brutalité sans précédent de l’utilisation du viol comme tactique pour répandre la peur parmi la population civile, la Grande-Duchesse considère que le soutien aux victimes est plus que jamais nécessaire. « L’indignation ne suffit pas, rappelle-t-elle, il faut passer à l’action et proposer de vraies solutions pour aider ces survivantes à se reconstruire. Ce sera l’objectif de la conférence internationale qui se tiendra au Luxembourg ».
*La Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse œuvre au Luxembourg pour secourir les personnes vulnérables ainsi qu’à l’international pour soutenir des projets humanitaires